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À voir sur nos réseaux #2

Valérie Urrea et Nathalie Masduraud : deux lauréates reconnues

Les deux présidentes du jury Paroles de Femmes de la 24e édition ont remporté le prix du meilleur documentaire à l’American French Film Festival. Une récompense amplement méritée pour leur film engagé Alice Guy - L’ inconnue du 7e art.

Ce court documentaire retrace le parcours d’Alice Guy, donc, la première réalisatrice et productrice qui totalise plus de 500 films de fiction. La plupart de ses réalisations ont été perdues, détruites ou attribuées à des hommes. Elle contribua à fonder l’industrie du cinéma, elle inventa le genre cinématographique du péplum, elle est la première femme à fonder une boîte de production ; et pourtant, elle fut longtemps effacée de l’Histoire.

Valérie Urrea et Nathalie Masduraud mettent en lumière le travail de cette pionnière du cinéma. En utilisant de précieuses images d’archive et en puisant dans les mémoires d’Alice Guy, les deux réalisatrices redonnent sa place à cette cinéaste talentueuse, trop longtemps restée dans l’ombre.

 

Je suis votre pire cauchemar, un essai qui fait rêver

La poétesse Kiyémis, elle aussi jurée Paroles de Femmes de la 24e saison, vient tout juste de publier son premier essai aux éditions Albin Michel.

À travers 6 chapitres vifs et poétiques, l’autrice afroféministe réinterroge les canons de beauté emprunts du sexisme, du racisme et de la grossophobie de notre société. Ces codes de beauté occidentaux véhiculent l’idée de la perfection comme une femme blanche, mince et lisse. Kiyémis ne correspond pas à ces standards, et surtout, elle ne veut pas y être réduite. Elle s’affirme en tant que «fille-cauchemar».

L' autrice prône l’amour de soi et le body positive, tout en nous rappelant que c’est avant tout « un mouvement de libération des corps gros » contre les discriminations qu’ils subissaient. Sa voix s’élève contre ces mécanismes d’oppression que la société impose à ceux qui ne rentrent pas dans la norme à cause de leur poids, leurs origines, leur genre, etc. Je suis votre pire cauchemar est un ouvrage militant et féministe qui fait du bien.

L’Instant Très Court : le menu

Nous sommes d’accord : juin, c’est loin. Mais la bonne nouvelle est que nous ne sommes pas obligé·es d’attendre le festival pour voir des Très Courts ! Ces derniers poursuivent en effet leurs aventures dans près de 120 salles de cinéma en France.

A travers notre dispositif l’Instant Très Court, vous pouvez en effet retrouver, chaque semaine, en avant-séance de votre long métrage, un Très Court issu des sélections de l’année. Et nous essayons, autant que possible, de suivre les grands moments saisonniers : les vacances scolaires, Noël, la Saint-Valentin, mais aussi la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, la journée des Droits des femmes, ou encore la journée mondiale de la planète...

Tenez, pour la prochaine programmation prévue à partir du 2 novembre, nous proposons La guerre très très froide, un film d’animation qui met en scène un pingouin à la recherche de sa communauté qui a été kidnappée, ainsi que The French cowboy, l’histoire de Fredo, perché dans les montagnes des Pyrénées, qui nous parle de son amour des vaches.

Pour connaître les salles adhérentes à l’Instant Très Court, il suffit de consulter notre carte !

La 25e édition est ouverte !

“Happy birthday Très Court, happy birthday Très Court…” 🎉
 

Eh oui ! En 2023, le festival fêtera sa 25e édition. Forcément, ça ne nous rajeunit pas, surtout quand on réalise que le Très Court est né au XXe siècle, en 1999 exactement, avant même que certains membres de l’équipe soient nés. Cela dit, 25 ans, c'est l'âge idéal pour avancer dans la vie, plein de sève et d'envie. Et nous avons beaucoup de chance de partager cette folle aventure à vos côtés.

Qui aurait pu prédire une aussi belle et longue vie à un événement créé au siècle passé, à l'époque des cassettes VHS et des débuts balbutiants d'Internet ? Sûrement pas les deux fondateurs du Très Court, Marc et Pascal. Au départ, les deux amis, qui venaient de découvrir la technique du tourné-monté, souhaitaient juste partager ce format incroyable des films de moins de trois minutes et promouvoir un style cinématographique peu connu. Ils ont donc recensé toute la production à leur portée et imaginé un festival dont la première édition s'est déroulé au Forum des images. L'événement plaît instantanément et connaît une telle effervescence qu'il est organisé deux fois la même année, et deux années de suite. Ce pari fou entre amis finit par s’exporter dans 4 villes puis 10 et jusqu’à près de 100 villes partout autour du monde.

Aujourd'hui, le Très Court s'est étoffé avec son Défi 48h Très Court Environnement, ou encore son dispositif l'Instant Très Court. Alors soit, comme tout le monde, nous avons souffert de la crise sanitaire, le réseau des villes s'est légèrement resserré, mais les oeuvres sont toujours aussi percutantes, et, mieux, essentielles - au sens "aller à l'essence". Dans ce monde où tout va toujours plus vite, un monde qui nous semble parfois devenir fou, ces Très Courts posent un regard sensible et profond et, en très peu de mots, très peu d'images, ils nous embarquent dans des histoires qui résonnent très longtemps en nous. Ils ont cette force incroyable de faire appel à notre intelligence et à nos imaginaires, ce qui est, convenons-en, précieux en ce moment.

Pour illustrer leur force, et notre état d'esprit en ce début de saison, nous avons créé un visuel qui rassemble ce qui nous tient à cœur. On y retrouve l’importance de la nature, du cinéma et de l’humain. La coccinelle s’invite sur l’affiche comme un porte-bonheur. Petite et pourtant si présente, elle est indispensable et symbolise tout un écosystème à protéger. Les très petites choses ont leur importance, les très courts métrages aussi.

C’est donc débordant d'enthousiasme que nous entamons cette nouvelle année, avec l'envie, plus que jamais, de la partager avec vous. Comme on dit dans les avions qu'on ne prendra plus, toute l'équipe du Très Court vous souhaite la bienvenue à bord de cette 25e édition, et vous pouvez compter sur son personnel navigant, Paul, Julie, Célia, Sarah et Anne-Sophie, pour vous offrir un voyage stupéfiant.

À voir sur nos réseaux #1

Charlotte Abramow de passage à Bruxelles

 

Vous souvenez-vous de Charlotte Abramow, notre lauréate du Prix des Droits des Femmes de la 20e édition du Très Court ?

Son film Les Passantes nous avait impressionné, tant par la beauté de l’image que la justesse de son message. En reprenant le titre de Georges Brassens, la réalisatrice permet à toutes les femmes de se le réapproprier. Si la chanson délivre une vision fantasmée du genre féminin, le clip vidéo de Charlotte Abramow propose un point de vue plus moderne et féministe. Les femmes ne sont plus objectivées par le regard masculin, elles sont indépendantes, courageuses et engagées.

Aujourd’hui, l’artiste s’installe au Hangar de Bruxelles pour son exposition « Volle Petrol ». Cette expression parlera surement à nos très-courtois belges puisqu’elle signifie « à toute berzingue ». En hommage à ses origines, la photographe démontre qu’elle appartient à une génération qui va vite et qui évolue dans un monde où les enjeux de la société doivent évoluer rapidement. Ses œuvres photographiques et audiovisuelles nous donnent à voir le corps féminin sous un regard différent. Un regard bienveillant, qui ne sexualise pas et qui respecte toutes les différences.

Son film est disponible sur notre plateforme Paroles de femmes.

Regardez l'interview de Charlotte Abramow sur notre chaîne Youtube

 

Le livre engagé et inclusif de Boulomsouk Svadphaiphane
 

Si vous étiez à la cérémonie de remise de Prix de la Compétition Paroles de Femmes cette année à Paris, vous avez sans doute eu la chance de croiser Boulomsouk Svadphaiphane. Jurée de l’édition 2022, cette « artiste protéiforme », pour reprendre ses mots, explore les sujets sociaux, culturels et moraux à travers ses œuvres.

Dernièrement, elle a coécrit un livre engagé sur la liberté de création des artistes avec un collectif de 17 auteurs et autrices. Leur livre, Les artistes peuvent-iels parler de tout ?, met en lumière les « inégalités systémiques qui empêchent certaines voix de se faire entendre » (Guillaume Nail, Ouest France). La réalisatrice, photographe et peintre, nous raconte avec sagesse et espoir ce que cela fait d’être considérée comme « autre » dans une société codifiée et normée.

 

Les conseils ciné et politiques de David Cormand
 

Envie d’une soirée chill sous la couette ? (Re)découvrez les trois films préférés de David Cormand, euro-député du Groupe Les Verts/Ale et juré du Défi 48h Très Court Environnemment. Ce dernier nous avait confié son top-3 pour s’initier aux enjeux écologiques : Princesse Mononoké, Wall-E, et le sublime Avatar dont le deuxième volet sera sur grand écran le 14 décembre 2022.

Et pour vous tenir au courant des dernières actualités sur l’environnement, vous pouvez vous abonner à la newsletter de David qui s’invite dans votre boîte mail tous les vendredis soir. De quoi bien commencer le week-end !

Regarder l’interview de David Cormant sur Twitter.  

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24e édition : de la joie et de l’espoir à foison

« Très belle expérience que ce festival qui s'élève petit à petit parmi les grands. » Ce mot doux, signé Keyvan Khojandi, président du Jury de la Compétition Internationale, résume bien l’ensemble des messages reçus après la cérémonie de remise des Prix qui s’est déroulée, pour la première fois cette année, le samedi 11 juin aux cinémas Studio à Tours.

Ce jour-là, nous avons eu la joie de voir un public au rendez-vous, se mêlant aux jurés présents, partageant un verre ou une tartine de produits locaux, programme à la main, sourire aux lèvres, étoiles dans les yeux. Si nous n’avions aucun doute sur la qualité des films projetés, nous appréhendions un retour en salle frileux. Finalement, même si la salle n’était pas comble, les spectateurs et spectatrices, sous le charme de ces films au format si court, ont manifesté tellement de joie et de plaisir à partager cet instant de cinéma que cela suffit à notre bonheur. Même son de cloche partout autour du monde où le festival a été accueilli : un public qui aurait pu être plus nourri mais un public conquis.

Et c’est un vrai défi qui nous attend pour les prochaines années : devant la concurrence accrue des plateformes de streaming qui proposent des films en quantité à voir depuis son lit ou son canapé, il nous faudra convaincre que, décidément, le cinéma n’est pas un produit de consommation. Le cinéma est avant tout un art qui invite à la communion, au partage des émotions avec d’autres que soi, avec des gens que nous ne connaissons pas. Le Très Court, tout comme les autres formats, doit permettre de rappeler et de marteler ce credo, et nous nous y emploierons.

Le festival, ce n’est pas seulement une équipe, un public ou des jurys composés de professionnels du cinéma, c’est aussi et surtout des œuvres et, derrière chacun d’entre elles, des hommes et des femmes qui s’expriment sur le monde avec leur propre langage. Parmi elles et eux, les jeunes cinéastes qui relèvent le Défi 48h Très Court Environnement. Cette année encore, le résultat est bluffant : en moins de deux jours, les équipes candidates ont prouvé tout leur talent à travers des films aussi vibrants que pertinents. Et les rencontrer en chair et en os, lors de la remise des Prix, est une occasion rêvée pour leur dire de continuer dans ce métier. D'ailleurs, si vous souhaitez découvrir les films et encourager leurs auteurs et autrices, il n'est pas trop tard puisque les vingt films sélectionnés seront projetés le mercredi 29 juin à 18h au cinéma Le Lux à Valence.

De même, lors de la projection de notre sélection Paroles de femmes qui s’est tenue à Paris le 8 juin dernier, nous avons accueilli Katie Byford, lauréate du Prix des Droits des femmes, pour son film You look fine. La réalisatrice britannique a traversé la Manche pour recevoir son Prix et, de son propre aveu, a vécu un moment inoubliable : « la magie de mon expérience à Paris est restée en moi, et restera en moi pour très longtemps, nous a-t-elle écrit. Je n'aurais pas pu imaginer des 24 heures plus merveilleuses. J'ai été profondément bouleversée par l'accueil réservé à mon film. »

Katie Byford et des membres du Jury Paroles de Femmes

Katie, à elle seule, nous invite à poursuivre l’aventure pour offrir un espace le plus bienveillant possible, le plus chaleureux possible, à ces œuvres à la fois humbles et puissantes qui préfigurent le cinéma de demain, celui dont on a besoin, celui que nous défendrons, avec vous.

 

La 24e édition en bref et en liens :

> Retrouver l’ensemble du palmarès
> Revoir les visages des membres des Jurys de la Compétition Internationale, de Paroles de femmes et du Défi 48h Très Court Environnement.
> Découvrir le réseau de villes qui font vivre le festival aux quatre coins de la planète
> Saluer tous nos partenaires sans qui le festival ne pourrait se faire
> Taguer toutes nos photos et vidéos sur nos réseaux sociaux : Instagram, Facebook et Twitter.

 

Le Très Court débarque à Tours !

Vous le savez déjà : le Très Court International Film Festival a le don d’ubiquité.

En effet, il se déroule pendant dix jours partout autour du monde, dans une cinquantaine de lieux répartis sur tous les continents, les sélections sont traduites en anglais, en italien, en roumain, en grec, en arabe et en portugais et c’est génial de savoir que les films voyagent avec autant d’entrain !

Cette année, et pour la première fois, ils atterriront néanmoins à Tours, en bord de Loire, dans un cinéma mythique et incroyablement beau : les cinémas Studio. La plus grande salle Art et essai d’Europe accueille le samedi 11 juin la Compétition Internationale ainsi que les films sélectionnés du Défi 48h Très Court Environnement. Les projections seront suivies de la soirée de remise de Prix en présence des membres des Jurys, et ce sera l’occasion de faire la fête avec des personnes très chouettes dans ce lieu protégé par les remparts du quartier.

Découvrir le Jury de la Compétition Internationale >
Découvrir le Jury Défi 48h Très Court Environnement >


 

Au programme du samedi 11 juin :

  • 17h30 : projection de la Compétition Internationale
  • 20h : buffet
  • 21h : projection des films sélectionnés au Défi 48h Très Court Environnement, challenge soutenu par de la Ville de Tours, la Région Centre Val-de-Loire et le Groupe Les Verts/Ale.
  • 22h15 : remise des Prix

Et si vous êtes de passage dans les environs de Tours le vendredi 3 juin, jour du lancement du festival et du Défi 48h Très Court Environnement, nous vous donnons rendez-vous pour fêter ensemble le début de cet événement au Point H^ut à partir de 18h30.

Informations utiles :

Cinémas Studio
2, rue des Ursulines
37 000 Tours
Tarifs Studio habituel pour une projection
Tarif spécial pour les 2 projections : plein 12€40 / adhérent Studio 8€20

Point H^ut
20, rue des Grands Mortiers
37 700 Saint-Pierre-des-Corps
Gratuit sur réservation à contact@trescourt.com

Les femmes sont l'avenir du 7e art

"On ose désormais l'affirmer : les femmes sont l'avenir du 7e art".

Ainsi se conclut l'édito de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, présidentes du Jury de la Compétition Paroles de femmes 2022, et autant vous dire qu'ici, au Très Court, nous sommes totalement en phase avec cette affirmation !

Cet édito, vous pourrez le retrouver dans le programme distribué lors de la projection de la Compétition Paroles de femmes qui se déroulera le mercredi 8 juin à 19h au cinéma Les 7 Parnassiens à Paris. Cette nouvelle sélection de films de moins de quatre minutes majoritairement réalisés par des femmes, pour des femmes, met à l’honneur les points de vue féminins, les portraits, les témoignages, les histoires de vie, de luttes, de petites ou de grandes victoires. Loin des clichés, des lieux communs, qu’importent l’âge, la culture, la nationalité, les femmes prennent la parole avec humour ou gravité et montrent une diversité d’univers féminins témoignant de la réalité du monde.

Et c'est donc un honneur d'accueillir Nathalie Masduraud et Valérie Urreas, conceptrices et réalisatrices de la série H24 diffusée sur Arte, en tant que Présidentes du Jury. Accompagnées par des professionnelles du cinéma et des militantes féministes, elles remettront le Prix des Droits de Femmes et la Mention Spéciale à l'issue de la projection. Cette soirée exceptionnelle, coorganisée avec Les 7 Parnassiens, en partenariat avec le Ministère chargé de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes et avec le soutien de la mission cinéma de la Ville de Paris, se conclura par un verre de l'amitié et de la sororité dans le patio du ciné.

La billetterie est en ligne, ne tardez pas à réserver vos places !

Informations utiles :     
•    Rendez-vous à 19h
•    Cinéma Les 7 Parnassiens, 98 Bd du Montparnasse, 75014 Paris
•    Tarif plein : 11 €
•    Tarif Réduit : 8 €
•    Fin de séance vers 21h

Révolution

Tous les ans, vous, fidèles du Très Court, vous nous demandez quel est le thème du festival et, tous les ans, nous vous répondons la même chose : il n’y a pas de thème prédéfini, nous sélectionnons « seulement » le meilleur de la production cinématographique de moins de quatre minutes venue du monde entier. Pour autant, c’est année, c’est un peu différent. Nous avons reçu de nombreux films qui parlent de la mort et de la fin du monde, avec humour ou gravité, avec la force de dénoncer les fins de règne et le saccage de nos lieux de vie.

Il y a donc manifestement une couleur à cette 24e édition, et ce pourrait être le rouge. Rouge sang, rouge colère, rouge feu, mais aussi rouge de l’espoir de voir de nouveaux récits, puissants, concis, s’interroger sur notre condition humaine et non-humaine, et de rappeler in fine que le Très Court c’est ça aussi : dire en peu d’images la fragilité et la force qui sont les nôtres, dans un souci d’économie pour ne pas ajouter du bruit au bruit, avec la seule intention de faire bouger les lignes rouges, histoire de ne jamais avoir à les franchir.

Plus que jamais nous avons besoin de cinéma, de ce cinéma. Alors bienvenue dans cette nouvelle édition du Très Court !

C'est parti pour le #Défi48hTrèsCourt🌱

Moins de 3% : c’est le temps que les médias ont consacré au climat durant cette période de campagne électorale. C’est très peu, non ? Vous aussi, ça vous choque ?

Si vous êtes réalisatrices ou réalisateurs, avec ou sans expérience, et que vous voulez prouver qu’on peut inventer de nouveaux récits et se mobiliser ainsi pour l’écologie, alors participez à la 4e édition du Défi 48h Très Court Environnement ! Ce challenge citoyen et engagé, contraint dans le temps et dans la durée, vous invite à exercer vos talents et à déployer vos imaginaires.

Le principe est simple : en deux jours, du 3 au 5 juin, vous devrez écrire et réaliser un film de moins de quatre minutes sur un sujet lié à l’environnement. Pour pimenter le tout, vous aurez quatre contraintes à respecter qui vous seront dévoilées au dernier moment.

Une centaine d’équipes ont relevé le Défi l’an dernier, alors pourquoi pas vous ? D’autant que cette année, pour la première fois, nous ouvrons une sélection animation. Si vous êtes auteurs ou autrices de films animés, en dessin, 3D ou même stop motion, c’est le moment de vous jeter à l’eau.

N’attendez plus : vous pouvez dès à présent vous inscrire pour la prochaine édition du Défi 48h Très Court Environnement et bénéficier ainsi, jusqu’au 16 avril, d’une remise sur les frais d’inscription.

Et pour tout savoir sur cette nouvelle édition, rendez-vous sur les pages de ce site et sur nos réseaux sociaux.

Projecteur sur... Paroles de femmes

Au Très Court, et depuis fort longtemps, la question des droits des femmes est centrale. C’est pourquoi nous avons créé, il y a 14 ans, avec le soutien du Ministère chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances, la sélection Paroles de Femmes. Cette dernière met à l’honneur les points de vue de l'autre moitié de l'humanité.

Ces films de moins de quatre minutes sont le reflet de ce que vivent les femmes à travers le monde. Militants, cinglants ou poétiques, ces courts métrages permettent de mieux appréhender les discriminations dont les femmes font l’objet mais aussi de sentir leur force et leur volonté d’en découdre.

Chaque année, nous réunissons donc le meilleur de la production mondiale pour une sélection dotée du Prix des Droits des Femmes remis à l’issue du festival par un jury composé de personnalités féministes. Certains de ces films sont accessibles sur notre plateforme Paroles de femmes et ont vocation à être partagés et, s'il vous le souhaitez, diffusés en classe ou lors d'une conférence.

A l’approche de la journée du 8 mars, nous vous proposons non seulement de vous emparer de notre plateforme mais aussi de découvrir, sur nos différents réseaux sociaux, des interviews inédites, des portraits de cinéastes et des extraits de ces films incontournables. Nous avons également concocté une programmation spéciale pour les cinémas adhérents à l’Instant Très Court. Ce dispositif permet aux salles de diffuser chaque semaine un Très Court en avant-séance et, depuis le 23 février et jusqu’au 8 mars, elles disposent de quatre films de notre sélection Paroles de femmes qu’elles offrent à l'envi à leurs spectateurs et spectatrices :

 

Je suis Nue

d’Alexandra Migien

Victime de « revenge porn », une femme se sent complètement vulnérable dans l’espace public.

Dans le Bleu de ses larmes

de Clarisse Pain

Naïa ne ressemble pas aux femmes que l'on voit dans les magazines. Est-ce si grave ? 

Slice of Heaven

de Kourtney Roy

Thelma maquille une vie décadente à coup de paillettes sous le soleil de Miami. 

Génération Open Your Mind

de Yvonnick Muller et Lauriane Escaffre

Un couple se dispute autour d'une barrette dans les cheveux de leur fils.

 

 

Pour voir ces films sur grand écran, il vous suffit de trouver le cinéma proche de chez vous en vous rendant sur le site de l’Instant Très Court.

A bientôt, en salle ou sur nos réseaux sociaux !

 

 

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